Avec un des plus hauts niveaux d'occupation hôtelière du pays, la zone de Bayahíbe est maintenue dans l'expansion constante au niveau de ses infrastructures, mais en même temps, il introduit d'importants changements dans le maniement de son environnement qui dans le moyen et long terme peut marquer la différence dans le type de tourisme qui est développé dans le pays.
C'est que le touriste change et qu'il ne se limite déjà plus au soleil, piscine et plage, il veut beaucoup plus ; un tourisme écologique, culturel, emporter une touche de chaque lieu qu'il visite. Ce que les Tour Operateurs ont notes, chaque fois ils privilégient plus les destins où on respecte l'environnement et les Communautés autour de laquelle on battit ces complexes touristiques.
C'est ainsi que l'a compris l'Association d'Hôtels Romana-Bayahíbe, créée durant l'année 2000 afin de procurer le développement soutenable de la zone touristique en appliquant des pratiques conviviales avec l'environnement et en développant des programmes sociaux au bénéfice des Communautés avoisinantes.
Abrités sous le projet "Modèle de Gestion Touristique Soutenable de Bayahíbe", l'association développe plusieurs projets sous les auspices de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et le concours d'autres organismes groupés dans un cluster touristique.
La zone touristique de la Romana-Bayahíbe dispose 50 mètres linéaires de côte depuis la ville de La Romana jusqu'au Parc National de l'Est, y compris les plages de Minitas, Dominicus et Bayahibe. L'association est intégré par les hôtels Oasis Canoa, Catalonia Grand Dominicus, viva Windham Dominicus Palace, viva Windham Dominicus Beach, Sunscape Casa del Mar et Casa de Campo.
Qu'est-ce que rend différent le travail qu'effectue cette association par rapport à d'autres régions ? La vision intégrale qu'elle a de la zone où on donne de l'importance égale aux hôtels, la Communauté et aux ressources naturelles et culturelles. "Chacun de ces éléments joue un rôle dans ce qu'est l'offre touristique du destin Bayahíbe", affirme Lissete Gil directrice exécutive de l'association.
La protection de l'environnement a donné ses fruits et aujourd'hui Bayahíbe exhibe le Drapeau Bleu International, une certification environnementale internationale, la première accordée dans le continent américain et qui est la seule que jusqu'à présent possède le pays, qui garantit que la plage remplisse des standards de qualité qui assurent des eaux dans des conditions optimales pour le bain et des normes de sécurité pour les visiteurs.
De la pêche au tourisme
les habitants de Bayahíbe avaient dans la pêche leur principale ressource, mais avec l'installation de ces grands hôtels l'occupation de travail a été renversée vers les postes qu'offre le secteur touristique.
"jour par jour, nous pouvons faire un sondage des Communautés côtières au niveau national et il ne va pas y avoir beaucoup qui maintiennent un niveau de recette et une qualité de vie comme celle de Bayahíbe", assure Gil.
La directrice soutient que la haute occupation hôtelière n'est pas le fruit du hasard mais de la confiance qu'a mis le touriste dans une plage préoccupée par l'environnement qui l'entoure, ce qui sans doute profite tant aux hôteliers comme à la Communauté.
Elle fait remarquer que le Parc National de l'Est déplace annuellement 400 mille touristes qui embarquent sur Bayahíbe en excursion vers l'Île Saona. "Seulement cette activité a un impact indubitablement sur l'économie et le mode de vie de la localité", assure-t-elle.
Autres des bénéfices additionnels que reçoit la population est un service électrique constant qu'offre une génératrice privée installée par l'association d'hôtels dans la zone. De même, la directrice de l'organisme révèle que l'Institut National Eau Potable et Égouts (INAPA) a construit une prise et un aqueduc qui dote d'eau potable les villages, qui profite en outre de l'usine de traitement que possède l'hôtel Sunscape Casa del Mar où sont traitées les eaux usees des maisons .
Une des plus grandes réalisations de l'association a été le transfert du village de Padre Nuestro vers un nouveau lieu comme façon d'éliminer la pollution que souffrait principalement aquifère et qui approvisionnait en eau les hôtels de la zone.